Tizi Ouzou : roman de Mouloud Feraoun  »le Fils du pauvre »

  • 24 avril 2020 14 h 55 min
  • 02 Tizi-Ouzou
Gratuit

Tizi Ouzou : roman de Mouloud Feraoun  »le Fils du pauvre »

Azul, je souhaite donner, à Tizi Ouzou, le roman le plus connu de Mouloud Feraoun, » le Fils du pauvre » en l’occurrence, à un enfant ou un adulte. Contactez-moi, merci.

Tizi Ouzou Mouloud Feraoun  »le Fils du pauvre Résumé:

Premier roman de l’écrivain algérien, Mouloud Feraoun, « Le fils du pauvre » retrace la vie de Fouroulou Menrad, personnage principal du récit.

De dimension autobiographique, ce livre peint l’enfance et l’adolescence de l’auteur dans un village de cette Kabylie montagneuse où il fut tour à tour berger, élève studieux, puis instituteur. Ce n’est pas une histoire quelconque quoi qu’elle retrace une vie très simple de par les gens qui en sont les acteurs.

De parents pauvres, Fouroulou Menrad était tout destiné à être berger mais mu par une forte ambition et des rêves omniprésents, cet homme-enfant luttait sans cesse pour échapper à son destin.

Première partie:la famille

Parlant  du premier chapitre, l’auteur nous a décrit merveilleusement son village,il nous a donné une image vivante des maisons,des montagnes,des ruelles,de son village de tajmait il nous a donné les liens familiaux qui unissent chaque quartier à l’autre,sans oublier les richesses médiocres que chaque famille possède(quelques figuiers,quelques olivettes,un hectare de terre,quelques moutons,une paire de bœufs) .

Deuxième chapitre

On trouve une description minutieuse de chaque membre de la famille de l’auteur » Fouroulou » car oui ce roman est autobiographique,commencent par le beau grand oncle »Lounis »homme respecté par les villageois,ensuite le père de  Ramdan homme laid mais robuste.Comme les deux frères leurs deux femmes elles aussi ont un caractère paradoxe Hlima est une vilaine femme,pour ce qui est de sa mère Fadhma elle est plutôt naïve.Sans qu’il oublie de préciser le rôle important des grandes mères dans les maisons Kabyles,la tienne s’appelle Taous et c’est elle qui gère les affaires de la maison.

Dans le troisième chapitre et quatrième chapitre

L’auteur va se présenter ,on saura ainsi qu’il s’appelle Fouroulou,qu’il  est le fils unique de toute la famille menrad ,il va nous raconter aussi sur son caractère calme ,sur son physique qui n’est pas si fameux contrairement à son ami Akli et il va même remémoré l’une de ses mésaventures où il a embarqué toute la famille dans une dispute sévère contre l’une des familles voisine.

 

Dans le cinquième chapitre

Fouroulou va nous confier sur le lieu où il se trouve vraiment chez lui ,c’est la maison de ses deux tantes maternelle,il n’a guère donné de noms à ses tentes car pour lui cela ne servait à rien il dit à l’une Khalti ce qui veut dire « tante en kabyle » et l’autre Nana deux termes qui désignent le respect. La première été fière d’allure et féroce ,l’autre était belle,sage et raisonnable.C’était un lieu où Fouroulou a eu beaucoup d’amour et beaucoup de leçons, contrairement à sa maison où personne n’a le temps pour lui.

Deuxième partie:Le fils aine

Après la tragédie des deux tantes de Fouroulou, Dieu a accordé à cette famille un peu de joie et Fouroulou eut un frère qui s’appelle Dadar, avec l’arrivé de ce nouveau né il perd son titre de fils unique pour devenir l’aîné,le père de Fouroulou tomba malade et après avoir perdu presque le peu de bien qu’il possède, il décida de partir en France là où il a travaillé jusqu’au moment où il a fait un accident de travail, chose qui obligea une société d’assurance de lui payé les dégâts causé, c’est pour cela que le père s’est retourné à son pays certes avec un corps blessé mais avec une poche pleine.

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1 Avis

Rated 5.00 out of 5 based on 1 customer rating
  • le Fils du pauvre

    CALILI / 9 mai 2020 @3 h 26 min
    Rated 5 out of 5

    Avec une plume fluide, pudique et sincère, Mouloud Feraoun nous raconte avec des mots simples la vie d’un jeune kabyle avant l’indépendance de l’Algérie.
    Même si, comme Dostoïeski (dans Souvenir de la Maison des morts), l’auteur nous affirme transcrire les cahiers d’un instituteur (Fouroulou Menrad) qu’il aurait trouvé, c’est bien de sa vie qu’il s’agit.
    Dans la première partie, Feraoun nous livre un récit à la 1ère personne du singulier qui est une « simple » description de la vie quotidienne du jeune garçon dans son village kabyle, de sa vie de famille, etc.
    L’auteur nous parle aussi beaucoup de son rêve d’intégrer l’Ecole normale – une fois qu’il a pris goûts aux études. Mais ce rêve à un prix : s’il échoue, il devra retourner à sa condition de berger pour aider sa famille ; et le pauvre bougre se sent bien seul face à ce problème car les membres de sa famille, s’ils sont fiers de sa réussite à l’école, ne voient pas d’avenir « concret » pour Fouroulou dans les études supérieur.
    La seconde partie fait elle une plus grande place à l’émotion, on passe cette fois au récit d’un narrateur omniscient. Cette fois, l’élément central, c’est le départ du père de famille pour la France. Pour rembourser ses dettes, il atterrit dans le quartier de la Goutte d’Or à Paris et est embauché dans les fonderies d’Aubervilliers, et c’est là que les ennuis commencent (ou continuent, mais avec la distance en plus).
    Avec le Fils du Pauvre, en plus d’avoir « voyagé », le temps de quelques lignes, sur une terre que je ne connais pas, j’ai découvert un récit de vie authentique et touchant qui vaut mieux que quelques malheureuses lignes sur la présence coloniale française en Algérie et les us et coutumes kabyles dans un livre d’histoire.

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